Ne confondons pas l’empreinte écologique des NFT et la consommation énergétique.
Contrairement à une idée reçue, les NFT ne sont pas des fichiers informatiques anodins. Le recours à la blockchain suppose de mettre en œuvre certains matériels sans lesquels la certification de données numériques ne pourrait s’accomplir.
Loin de représenter une incidence mineure sur l’écosystème, un NFT est souvent associé à une empreinte carbone démesurée. Pour autant, les NFT contreviennent-ils systématiquement à l’écologie ?
La blockchain et l’enjeu écologique aggravé par les NFT.
Les reproches adressés aux NFT sont peu ou prou les mêmes qui furent adressés aux cryptomonnaies. Des reproches on ne peut plus sérieux en ce sens où l’activité de blockchain engage un coût écologique majeur.
Le fait de permettre d’authentifier les transactions via la blockchain suppose une mise en réseau de nombreux appareils électriques. Ceux-ci consomment énormément d’énergie, bien plus encore que des ordinateurs classiques.
Ce réseau d’appareils, alors, nécessite pour les centrales énergétiques d’émettre davantage de CO2 afin de pouvoir répondre favorablement à la demande d’énergie. Ce phénomène amena la Chine à bannir le minage de cryptomonnaies sur son territoire tant les centrales à charbon étaient sollicitées à cause de cette seule activité.
Les NFT, transitant via la blockchain comme les cryptomonnaies, impliquent elles aussi un coût énergétique venant s’ajouter à celui des crypto. Il s’agit en ce sens d’une menace supplémentaire pour l’écologie.
L’impact écologique des NFT reste difficile à mesurer.
Du fait que le coût énergétique des NFT et des cryptomonnaies se trouve confondu, il est difficile d’établir exactement quel impact exact les NFT jouent sur l’écologie. Toutefois, on peut établir que la blockchain est mise à contribution pour l’authentification de NFT à auteur de 20 % de son utilisation totale.
On estimait en 2020 que 4 % de la consommation électrique mondiale provenait uniquement à l’alimentation des réseaux blockchain. D’autres études établissaient que l’activité qui entourait le Bitcoin – crypto et NFT confondus – coûtaient à elles seules l’équivalent énergétique de la consommation d’électricité de la Norvège. Ce qui représente un coût écologique démesuré.
De nombreux experts considèrent dès lors que les NFT, comme les cryptomonnaies, constituent une catastrophe écologique. Faut-il pour autant remettre en question la blockchain dans son intégralité ? Le coût énergétique recensé est en effet le contrecoup d’une incrémentation technologique majeure.
Présentés à ce choix cornéliens, de nombreux développeurs de cryptos et créateurs de NFT ont tenté de remédier à ce problème.
L’écologie au centre des préoccupations des émetteurs de NFT pour une transaction plus responsable.
Ethereum notamment, entre autres acteurs, a changé de protocole d’authentification. Afin justement, de ne plus avoir à s’en remettre aux réseaux d’appareils pour faire relier la blockchain. Le système Proof-of-Work, nécessite une multitude d’appareils pour valider les transactions et authentifications NFT. Il laisse de plus en plus sa place au système Proof-of-Stake. Qui lui s’en tient à quelques acteurs à peine pour effectuer la validation.
Le système Proof-of-Stake aura vocation à se systématiser à l’avenir. D’autres mesures se mettent en place par différents développeurs, ayant à cœur de diminuer l’empreinte écologique de leurs NFT.